Helas le nombre de nouvelles infections enregistrees chaque annee demeure a votre niveau inquietant.
Comme chaque annee, nous celebrons la journee mondiale contre le sida le 1 er decembre. Cette journee vise a sensibiliser le grand public vis-a-vis de la pandemie du sida, a relancer les pouvoirs publics en vue d’ameliorer la prevention et l’acces aux traitements, ainsi qu’a soutenir les personnes seropositives ou malades dans leur vie quotidienne.
Notre campagne une journee mondiale du sida s’articule votre annee autour du message « Levons la main concernant #preventionVIH » et met l’accent i propos des multiples enjeux lies a la prevention du VIH, notamment la necessite d’investir massivement dans des prestations efficaces de prevention ; de cibler les populations cles et leurs partenaires sexuels ; ou bien d’assurer l’acces des individus a dangers a la prophylaxie pre-exposition
Comme chaque annee aussi, quelques jours avant la journee mondiale du sida, l’Onusida a dresse 1 bilan epidemiologique d’une situation du VIH au plan mondial, qui permet de hierarchiser les priorites. L’approche choisie par les Nations Unies, denommee « accelerer la riposte pour mettre fin a l’epidemie de sida » semble fonctionner : le rapport d’Onusida souligne que 18.2 millions de personnes ont desormais acces aux traitements contre le VIH, et cela a permis de reduire la mortalite liee au sida chez les adultes et les enfants.
Malheureusement, ces petits resultats seront contrebalances depuis cinq annees par un stabilisation a 1 haut niveau du nombre global des nouvelles infections chez les adultes, et meme par une augmentation des nouvelles infections dans diverses regions du monde.
Plus de deux millions d’individus deviennent chaque annee seropositives au VIH. Ce chiffre est beaucoup trop important et rend problematique l’objectif de parvenir a moins de 500 000 morts par an et moins de 500 000 nouvelles infections d’ici 2020. Pour repondre a votre enorme defi, l’Onusida a d’une part place la campagne de la journee mondiale sous le signe en prevention pour souligner son engagement en la matiere, mais surtout l’agence met desormais l’accent dans la notion de cycle en life.
Selon Jacques Sidibe, directeur d’Onusida, les personnes ne semblent nullement vulnerables au VIH une meme facon, selon qu’elles seront des bambins, des adolescents, des adultes et https://datingmentor.org/fr/firstmet-review/ memes des personnes agees. Cette vulnerabilite peut dependre aussi du sexe ainsi que la region ou du pays ou l’on vit.
« Parce qu’elle vise a tomber sur des solutions s’adaptant a tous en fonction de chaque etape d’une life, l’approche fondee sur le cycle d’une vie permet de repondre a J’ai complexite du VIH. Les dangers et les defis evoluent durant le quotidien et il est donc necessaire d’adapter les strategies de prevention et de traitement du VIH de la naissance a la vieillesse. »
Mes jeunes filles paraissent plus vulnerables
L’autonomisation des jeunes est l’un des points cles d’une reponse efficace a l’epidemie du sida. Il semble particulierement important de mieux cibler les adolescentes et les jeunes femmes vivant dans les pays les plus touches par le sida, en particulier en Afrique sub-saharienne : en 2015, pres de 7.500 jeunes femmes agees de 15 a 24 ans ont ete contaminees par le VIH chaque semaine !
Jacques Sidibe souligne que la puberte est l’instant le plus dangereux, en particulier chez les meufs : « Ces jeunes jeunes filles paraissent confrontees a une triple menace : elles ont un risque eleve d’infection a VIH, elles ont de faibles taux de depistage du VIH, et elles ont de la peine a avoir acci?s et a adherer a toutes les traitements. »
Selon le rapport de l’agence onusienne, la vulnerabilite accrue des femmes et des filles va bien au-dela une simple physiologie : elle est etroitement liee a une inegalite entre les sexes omnipresente, a des normes sexuees particulierement nuisibles, ainsi qu’aux structures patriarcales qui empechent les femmes d’atteindre un plein potentiel et nos rendent vulnerables au VIH.
Vieillir avec le virus, c’est courir plus de risques de developper d’autres maladies
Au cours du cycle d’la vie, le risque absolu d’infection a VIH culmine le moins rarement a l’age adulte (25-49 ans), en particulier chez les hommes. Ceux-ci representent 35% des nouvelles contaminations entre 15 et 19 ans, et 63% entre 40 et 44 ans. Lorsque nos traitements sont proposees, le sida devient une maladie chronique que l’on peut gerer, c’est sa raison pour laquelle 1 reellement large panel de ces personnes vont vieillir avec le virus. Selon le rapport d’Onusida, le nombre d’individus de 50 annees et plus vivant avec le VIH en pays a bas et moyens revenus fera 1 bond de 47% a l’horizon 2020, soit 6.9 millions, si les objectifs de traitement seront atteints.
Pourtant, il existe un revers d’une medaille a la remarquable efficacite des traitements : lorsque les gens vieillissent, elles seront plus exposees aux effets secondaires de la therapie antiretrovirale et sont davantage a va parfois developper des maladies liees a l’age qui peuvent aggraver la progression du sida.
En pays riches, des 50 annees et plus ont jusqu’a cinq fois plus de risques de developper d’autres maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires ou nos syndromes geriatriques, y compris chez des personnes dont la charge virale est indetectable. Cette evolution est deja une realite au sein des pays developpes et le va etre bientot dans les autres pays, ce qui posera au sein des annee a venir un defi financier et sanitaire immense.
